Cours intensif de septembre sur la béatitude
- diana
- 15 sept.
- 5 min de lecture
Cours intensif de septembre sur la béatitude : L’art de métaboliser la joie
Le ressentez-vous encore ?
Le parfum persistant de notre "St Barth Summer Camp Yoga Challenge"n’est pas qu’un simple souvenir qui s’estompe — c’est un doux bourdonnement qui circule dans le système nerveux, un sentiment subtil mais durable d’expansion qui perdure bien après le rangement du tapis.

Ensemble, nous avons accueilli la vulnérabilité, pratiqué le lâcher- prise, et dans cet espace partagé et protégé, nous avons commencé à reconnaître notre propre éclat, notre lumière et notre beauté.
Vous avez ressenti la carapace se briser, et a force de pratiquer avec assiduité, quotidiennement, un état d’ouverture et de réceptivité nascent qui a permis de nombreuses percées.
Et maintenant, alors que les semaines “calmes” s’écoulent, une question s’impose à la rentrée : comment cette expérience a-t-elle vraiment ancré en vous ? Vous a-t-elle permis de ressentir la présence subtile des premières feuilles d’automne tombantes — cette nouvelle saison de laisser-aller et de réception ?
Après le sommet : et maintenant ?
Cette question revient à chaque moment culminant : après l’extase, la plénitude et la connexion profonde… que fait-on maintenant ?
Comment garder vivant cet état quand le monde nous ramène inévitablement à la routine ?
Comment lâcher prise sur quelque chose de beau, sans s’y accrocher, sans enfermer la joie dans un fragile bocal en verre, mais en faisant confiance que la vie nous offrira encore ces fruits spirituels profonds et profondément humains ?
La réponse ne se trouve pas dans l’attachement au souvenir mais dans l’apprentissage de son langage. La réponse est : apprendre à métaboliser la joie.
Ananda : votre plan inné de la béatitude
Bien avant que les neurosciences modernes n’illuminent le système nerveux, les voyants yogiques parlaient d’Ananda — le corps de béatitude, d’extase . Ils le concevaient comme la couche la plus raffinée et subtile de notre être, un champ quantique où nous existons simultanément en onde et particule, essence et expression. Ananda n’est pas quelque chose à acquérir ; c’est notre état natif, la couche de notre être la plus proche du divin, enfuie, cachée, et pourtant, accessible.
Le plus nous de nous. Alors, pourquoi cette joie semble-t-elle parfois étrangère, voire dangereuse ? Peut-être que les conditions sociales et personnelles ont créé un paysage si égratigné par la peur que la joie paraît un envahisseur. Nous pouvons la percevoir comme une menace et, dans une réponse défensive proche d’une maladie auto-immune, nous attaquons le même aliment que la joie offre.
Le murmure de l’angoisse : comprendre l’angoisse anticipée de la joie
Ce conflit intérieur a un nom. Dans Atlas of the Heart, Brené Brown a donné voix à ce que beaucoup ressentent mais ne peuvent nommer : la joie anticipée. « Si vous avez peur de vous abandonner aux bonnes nouvelles, aux moments merveilleux et à la joie — si vous vous surprenez à attendre que le pire arrive — vous n’êtes pas seule. »
C’est ce moment à couper le souffe dans un rêve où vous volez, exaltée et libre — jusqu’à ce qu’un murmure de doute s’immisce : Attends, je ne peux pas voler. C’est trop beau pour être vrai. Et, bam, on se prépare à l’impact.
Cette hésitation est l’oeuvre de ce qu’Eckhart Tolle appelle le corps de douleur — les limites subconscientes à la quantité de joie que nous croyons mériter.
Conditionnée par la famille, la culture ou un traumatisme, une joie ou la Joie peut sembler risquée ou imméritée ou carrément illégale .
Reconnecter pour la sécurité : élargir votre fenêtre de tolérance
C’est ici que la science du système nerveux devient notre alliée. Le Dr Dan Siegel décrit la Fenêtre de Tolérance comme la zone où nous pouvons traverser les vagues de la vie sans être submergées (hyperexcitation) ou dissociées (hypoexcitation).
Une fenêtre étroite nous fait peut-être nous contracter dès la première étincelle de joie, craignant la dysrégulation que provoquaient autrefois les émotions intenses. Mais cette fenêtre n’est pas fixe ; elle peut s’élargir.
Grâce à des pratiques incarnées et répétables — yoga, méditation, écriture, travail de conscience transpersonnelle — nous élargissons doucement cette fenêtre.
Nous restons présentes aux courants émotionnels plus forts, qu’ils soient joyeux ou tristes, en développant la capacité de tenir des sentiments complexes et de permettre à la joie de coexister avec la vulnérabilité.
Au niveau cellulaire, nous apprenons à notre système nerveux que la joie n’est pas danger — mais un état, un paysage, une ressource dans lequel il peut prospérer.
La pratique incarnée : comment métaboliser réellement la joie
Métaboliser la joie, c’est la digérer pleinement, en faire partie intégrante de nos cellules pour qu’elle nous nourrisse de l’intérieur. Loin de l’évasion, cela demande courage, présence et un engagement quotidien, doux et constant.
Tâtez le bonheur : Choisissez une petite action répétable qui déclenche la satisfaction — un salut au soleil accueilli d’un soupir, cinq minutes d’écriture sur un moment de beauté, savourer vraiment votre café du matin ou un coucher de soleil. Ces micro-moments bâtissent une macro-résilience.
Respirez à travers l’angoisse : Quand la joie anticipée surgit, ne la combattez pas, mais accompagnez-la avec une longue expiration lente. Ancrez-vous dans votre corps par une méditation simple : asseyez-vous en témoin tranquille, laissez la peur être là sans qu’elle vous mène. Posez la main sur votre cœur et nommez-la avec curiosité : « Ah, te voilà, vieille peur. Merci d’avoir essayé de me protéger. Je suis en sécurité dans cette joie. » Soyez curieuse — « Hmmm, c’est intéressant. » Puis explorez doucement la joie aux côtés de la peur.
Poussez le curseur vers la béatitude : Chaque choix conscient de vous tourner vers la gratitude, la connexion ou une réflexion positive est une reprogrammation neurale. Les pratiques de conscience transpersonnelle nous aident à voir ce carrefour clairement : je vois l’ancien chemin, mais ici et maintenant, je choisis la voie élevée. Je suis assez en sécurité pour vivre cette vibration. Je suis chez moi dans cette vibration.
Ce processus métabolique est au cœur de notre travail. C’est ainsi que nous traitons les traumatismes non guéris — pas en fuyant le plaisir, mais en construisant un contenant intérieur suffsamment fort et flexible pour le recevoir.
Par le yoga, la méditation le travail personnel, la respiration consciente et l’écriture consciente, nous régulons le système nerveux, passant de la défense à la connexion profonde. Nous ramenons la joie à la vie comme une pratique durable, non un idéal lointain.
Votre invitation à revenir chez vous, dans la joie
La magie de notre Summer Camp à St Barth ne doit pas rester une relique. Qu’elle soit l’étincelle qui reprogramme votre capacité à la joie — preuve que l’expansion est votre droit de naissance.
Si vous ressentez l’appel à approfondir cette pratique, à être portée dans un contenant conçu pour la transformation, vous êtes toujours la bienvenue ici.
Nos offres :
Retraites bien-être immersives à Anguilla (novembre, janvier, mars) : Rejoignez- nous à l’hôtel Aurora et au Golf pour approfondir cette pratique dans un cadre serein destiné à la régulation du système nerveux, l’apaisement des traumatismes, et la cultivation de la joie au travers de yoga, méditation guidée, la respiration consciente, écriture et pratiques transpersonnelles adaptées.
Voyage médecine au Pérou (3-15 décembre 2025) : Avec Jessica Toral et Jose Campos, participez aux modalités ancestrales de guérison qui ouvrent des voies pour un renouvellement profond et une capacité résiliente à la joie.
Séances privées avec Diana à Saint Barth (octobre - avril) : Recevez un accompagnement personnalisé intégrant méditation, yoga et thérapie transpersonnelle dans votre vie quotidienne, favorisant la résilience et le bien-être durable.
En ligne à tout moment.
Ce septembre, je vous invite à commencer ou approfondir votre cours intensif de béatitude — non pas en cherchant des sommets permanents, mais en maîtrisant l’art du métabolisme : transformer les instants fugaces en nourriture durable, un souffle conscient et un moment de pleine presence à la fois.
Le chemin vers votre joie vous attend.




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